La 2° sur le caillou (2)


La manœuvre se déroula sur un rythme bon enfant  .Elle avait surtout pour but d' affirmer  la présence française et de  montrer l' aptitude des forces stationnées à intervenir en tout point de l' Archipel Néocalédonien cette époques quelques villages de la cote ouest affichaient une attitude quelque peu hostile aux "zoreilles" ( les Français métropolitains sont également ainsi baptisés aux ANTILLES et à la REUNION ) mais nous étions loin des tragiques événements d' OUVEA .Les ROUGES n' ont pas eu à effectuer de maintien de l' ordre pendant leur séjour, tout au plus ont ils joué un rôle dissuasif en appuyant par leur présence l' action d' un Escadron de Gendarmerie Mobile .Néanmoins ils étaient prêts à intervenir et les sections avaient reçu de l' ESCADRON de GENDARMERIE MOBILE une formation de base aux techniques de maintien de l' ordre .





 "Il fait chaud et quand le bidon est vide une noix de coco permet de se désaltérer "





 Une pause est observée au plus fort de la chaleur , en début d' après midi , à l' ombre des cocotiers . Hélas cette quiétude est mise à mal par l' activité incessante de redoutables petits moustiques ,les "nonos".Le Sergent M. BAILLET ,adossé à un tronc ,se dit que ces charmantes bestioles cassent une ambiance qui sans elles aurait été paradisiaque "





 En fin d' après midi les ROUGES installent leur bivouac dans une cocoteraie en bordure de mer




 Les ROUGES ont revêtu les tenues de parade métropolitaines ,vert armée  et se dirigent vers FAYAOUE





 "ROUGE 2 passe devant ce que l'on appellerait un "carbet " en construction sur d' autres territoires Le Lieutenant LECACHET marche en tète de sa section ,"





 " Arrivée aux lisières de FAYAOUE"





La prise d' armes aura lieu sur l'esplanade du Monument aux Morts de FAYAOUE . .FAYAOUE est ce que l' on pourrait appeler la "capitale" de l'ile d' OUVEA





 Le Drapeau du BIMAP et sa garde quittent les lieux de la prise d' armes





 La population est venue nombreuse assister à la cérémonie




 La manoeuvre términée les ROUGES venus par voie aérienne de NOUMEA y rentrent par voie maritime .





  Le "Amiral CHARNER " les attend au large de OUVEA .l'Amiral CHARNER est un Aviso-Escorteur ,mis en service en 1960 , il est affecté à la Division des Avisos du PACIFIQUE et basé à PAPEETE . En 1990 après avoir été désarmé ,il est profondément transformé à l' arsenal de LORIENT puis reprend du service ,battant désormais pavillon  de la Marine Uruguayenne sous le baptème de MONTEVIDEO.





 " Médaille de table AMIRAL CHARNER "





 ." L' embarquement se fera par rotations de canots entre la plage et le bateau .Chaque rotation emporte un peu plus d' un groupe  de parachutistes .Les paras déja à bord assistent aux manoeuvres d' embarquement de leurs camarades"





 " La vie s' organise à bord, on reconnait le Lieutenant J. LECACHER - toujours très élégant-et le sergent M. BAILLET ,à coté d' eux les sacs dans lequels ont été rangées les tenues de parade après la prise d' armes .Le rectangle bleu est la marque spécifique à l' intervention GUEPARD, le rectangle blanc est destiné à recevoir le numéro d' identification du propriètaire du sac .D' autres marquages ,non officiels,permettent une identification rapide  du genre :section , groupe .On trouve parfois la mention A, B, C,en fonction du contenu du sac et de sa situation administrative : ici un sac "BRAVO".On rajoute en général une plaquette en bois qui reprend ces informations ..Un matelot porte la gaffe utilisée au moment de l' accostage du canot ."





 "Protègés par une bache les parachutistes font sécher leurs treillis et cassent la croûte .Le Sergent G. PROST est plongé dans ses rèveries à moins que tout simplement il n' admire le paysage "





 " La proue du "Amiral CHARNER" offre un spectacle sans cesse renouvelé au gré du vent et des vagues .Partis par mer calme les paras ont du abandonner le pont pour se réfugier à l' intérieur du bateau quand ayant changé de cap il a fallu affronter une mer un peu trop agitée dont les vagues recouvraient le pont avant"




QUELQUES EPISODES DE LA VIE A PLUM .
 
 
Le COCHON GRILLE


 " Qu' est ce que GILLOU ,coiffé à la manière des autochtones , peut bien raconter à ses deux interlocuteurs qui paraissent se demander si" c' est du lard ou du cochon "? Amateur de gags il n' est pas à une pitrerie près ...Peut être  raconte t il , qu' un jour il avait lancé une invitation à dîner et avait fait l' acquisition de l' un  des cochons de l' ordinaire , bien décidé à régaler ses amis d' un cochon grillé  .





 " Le para BETAUD , boucher de métier avait été "prèté" par l' ordinaire pour tuer le cochon , dans les règles"





 Le cochon avait ensuite été saigné ,le sang récupèré pour faire du boudin  ou quelque sanglette bien assaisonnée. Pour l' apéritif





 Recouvert de branchages  secs il avait été flambé pour le débarrasser de ses soies





 
" Ensuite l' animal avait été soigneusement gratté , dernière étape avant la cuisson sur la braise . Au milieu , courbé le Sergent Chef BERTOLLETI s' interesse à la manoeuvre en qualité de responsables des popotes .Tout se déroulait à merveille"
 
C' est au Sergent G. LEMERCIER qu'incombera la suite des opérations : surveiller la cuisson et tourner la broche .Il faisait bien chaud  ce jour la et notre homme avait d' autant plus soif qu'il se tenait près du brasier pour accomplir sa tache ..tant et si bien ,que , effets de l' alcool et de la chaleur conjugués , il a ressenti un impérieux besoin de faire un petit somme  à proximité du grill .Quand il fut enfin réveillé par les cris d' alarme de ses camarades, l' irréparable était commis , la broche de bois s' était consumée et le cochon  tombé dans la fosse à braises était devenu inconsommable .




Les bouchers catastrophés avec le S/C POITRAL contemplent le cochon carbonisé qu'il va falloir jeter .Ils semblent se dire qu'il est bien dommage de s' être autant investis  pour en arriver la et que décidément ce sergent G. LEMERCIER est un cas . Notez qu' outre mer la tenue de travail des employés se compose d' un short et d' une chemisette  bleu marine"
 
Il n' y a pas de morale à cette sorte de  fable sinon "qu'il y a loin de la coupe aux lèvres" et que les invités ont du , ce jour la , à défaut de cochon grillé , se contenter d'un repas improvisé à la hâte à la popote des sous officiers par le S/C BERTOLETTI



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